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Présentation EPU
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L’Eglise réformée de France (ERF) et l’Eglise évangélique luthérienne de France (EELF) sont entrées dans un processus d’union en 2007. Au terme de cinq ans de rencontres, d’échanges et de débats, mobilisant toutes les paroisses et instance régionales et nationales, elles sont devenues « Eglise protestante unie de France » en 2012. La nouvelle Eglise a été officiellement inaugurée et tenu son premier synode national à Lyon en mai 2013.
L’Eglise protestante unie s’inscrit dans une dynamique commune, en vue d’un meilleur témoignage et service de l’Evangile au sein de la société française. L’union se base sur une communion de foi effective en Jésus Christ, le Seigneur. Elle s’appuie sur une déclaration d’union, une seule Eglise nationale, un seul synode national, un seul corps de pasteurs.
L’Eglise protestante unie prend en compte le plus largement possible la diversité (théologique, ecclésiale, liturgique) existant dans les deux Eglises (ERF/EELF) avec la volonté de s’en enrichir.
L’ensemble des églises locales et paroisses des deux Eglises a adhéré à l’union, c’est le cas de l’Eglise protestante unie de Saint-Quentin en Yvelines à l’occasion de son assemblée générale extraordinaire du 18 novembre 2012.
Outre les convictions communes à tous les chrétiens, exprimées dans les credos de l’Eglise primitive, les protestants rassemblés dans la Fédération Protestante de France se reconnaissent dans les six affirmations suivantes :
Rien n’est sacré, divin ou absolu en dehors de Dieu affirment les protestants.
Ils sont donc vigilants envers tout parti, valeur, idéologie, ou entreprise humaine prétendant revêtir un caractère absolu, intangible ou universel.
Parce que Dieu est un Dieu de liberté, qui appelle une libre réponse de la part de l’être humain, les protestants sont favorables à un système social qui respecte la pluralité et la liberté des consciences.
Les protestants affirment que la valeur d’une personne ne dépend ni de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social, mais de l’amour gratuit de Dieu qui confère à chaque être humain un prix inestimable.
L’Homme n’a donc pas à mériter son salut en essayant de plaire à Dieu.
Dieu lui fait grâce, sans condition. Cet amour gratuit de Dieu rend l’Homme apte, à son tour, à aimer ses semblables, gratuitement.
La foi naît de la rencontre personnelle avec Dieu.
Cette rencontre peut surgir brusquement dans la vie d’un individu. Le plus souvent, elle est l’issue d’un long cheminement parsemé de doutes et d’interrogations.
Mais la foi est offerte par Dieu, sans condition.
Tout être humain est appelé à la recevoir dans la liberté. Elle est la réponse humaine à la déclaration d’amour faite à tous par Dieu, dans la parole biblique, en Jésus-Christ.
Les chrétiens protestants ne reconnaissent que la seule autorité de la Bible.
Elle seule peut nourrir leur foi ; elle est la référence dernière en matière théologique, éthique, institutionnelle. A travers les témoignages humains qu’elle nous transmet, la Bible est la Parole de Dieu.
Les textes bibliques dessinent des principes généraux à partir desquels chaque protestant, pour ce qui le concerne, et chaque Eglise, collégialement, tracent l’espace de leur fidélité.
Les Eglises rassemblent dans une même foi et espérance tous ceux, hommes, femmes et enfants, qui confessent explicitement le Dieu de Jésus-Christ comme celui qui donne sens à leur vie.
Les institutions ecclésiastiques sont des réalités humaines. « Elles peuvent se tromper » disait Luther. En référence à l’Evangile, les Eglises doivent sans cesse porter un regard critique et interrogateur sur leur propre fonctionnement. Chacun doit y prendre sa part de responsabilité et être témoin de la fidélité à la parole divine.
Parmi les principes les plus novateurs de la Réforme, le sacerdoce universel des croyants instaure une place identique, au sein de l’Eglise, à chaque baptisé.
Pasteurs et laïcs se partagent le gouvernement de l’Eglise. Les pasteurs n’ont pas de statut à part dans l’Eglise. Ils y exercent une fonction particulière à laquelle des études universitaires de théologie les ont conduits.
Dans un esprit d’unité, ils assurent en particulier le service de la prédication et des sacrements, l’animation de la communauté au sein de laquelle ils exercent leur ministère, l’accompagnement, l’écoute et la formation théologique de ses membres.